Drôle de cadeau

Publié le par edelweiss1308

Reçu ce jour pour mes 54 ans. Un anniversaire sans gâteau ni paroles échangées, comme ceux des proches d'ailleurs. Donc pas de jaloux.

 

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Quoiqu'il arrive je n'en veux pas à cette J.B qui ne fait là que son travail. Un travail ingrat commandé par la hiérarchie et accompli sans cohésion par les sous-traitants. Des réunions collectives et rendez-vous qui ne mènent nulle part. Des convocations où l'on vous soumet à chaque fois, comme devant un psy à mettre à nu "et en larmes" votre intimité sordide et les causes de l'exclusion. Sous prétexte d'une aide à la réinsertion! Quelle insertion lorsqu'on est frappé d'interdits de partout, surtout d'une existence légale. Prétendre m'aider à trouver 1 travail? Alors que je croule sous le poids des tâches quotidiennes. A titre gratuit en plus! A cinquante-quatre ans, quel emploi espérer après six ans de mise en marge de la société? Aide-ménagère, nounou, accompagnement des personnes âgées... ces emplois sont à ma portée et tous font partie de mon emploi du temps depuis huit ans. Seulement non reconnus ni légalisés par l'Etat! Loin de çà! Drôle de politique. Mon père à 87 ans a lui aussi besoin d'une aide ménagère. Il pourrait en avoir une, en plus le droit à des aides sociaux s'il avait un toit. Malheureusement ce n'est pas le cas. Christ pourrait aussi prétendre aux aides pour la garde de ses enfants, là aussi faudrait qu'elle ait son propre toit. Alors dans cette cellule de 10 m2 pour six où les occupants mènent une vie de bidon-ville sans aide, j'assume en silence.  Mes horaires: debout dès 5h et fin des tâches à 22h. De l'esclavage volontaire. ET ce, pour aider une mère plus jeune à se réinsérer après une séparation pour des violences conjugales, pour redonner la joie de vivre à 2 p'tites filles dans l'espoir d'un avenir meilleur, pour autoriser la liberté à un arrière grand-père de 87 ans. Corps et esprit à vide, je m'endors vers deux heures du mat chaque nuit "direct sur le sol", pliée sur 80 cm tel une chienne derrière la porte d'entrée de notre palace! C'est pourtant si simple à concrétiser avec juste un peu de "cohésion sociale". Mais pourquoi faire simple quand on peut compliquer et enfoncer? La précarité, les politiques en ont besoin. J'enrage de voir tous ces ministres avec leurs multiples revenus. Ils ont une armée de collabos bien payés pour minimiser leurs efforts! Et ils ont aussi le droit d'héberger des proches. Maintenir des situations comme le nôtre est tout bénéfice. Point d'aides ni allocs de logement à distribuer! La famille dans le vrai sens du mot n'est pas reconnue, la polygamie importé OUI! Même si ça coûte très cher aux contribuables.

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